Chasser... pour vivre.

Serrant les poings et les dents de toutes ses forces, la Lionne était la seule, oui la seule qui pouvait sortir son camarade et elle-même de cette situation peu commune.
Décidément elle n'aurait pas du, vraiment pas du s'aventurer dans cette forêt, interdite qui plus est. Le mépris pour le règlement...
Ses deux meilleurs amis avaient-ils réellement une mauvaise influence sur elle ?

Qu'importe...

Avait-elle perdu l'esprit ? Cela ne servait à rien de se blâmer, cela était trop tard. Les faits était là, lui faisant fassent. Cela agissant comme une violente claque. En ce qui concerne Seamus elle devait soigner cette plaie cramoisie. Les milliers de livres dont-elle s'était délecté avec intérêt lui servait chaque jours, chaque heures, à chaque minutes... Cela était peut-être un savoir livresque, oui mais elle savait également comment agir. Tout du moins elle pensait le croire jusqu'à maintenant. Son regard fixant étrangement le sol, pour enfin venir parcourir des pieds jusqu'au visage du Rafleur. Soudainement une lueur vint éclaircir ses prunelles.
Avait-elle trouvé une solution ?
Elle se rapprocha avec une infime lenteur du visage du Rafleur, puis se stoppant net à quelques millimètres de sa bouche, cette bouche défendue. Elle souffla dans un murmure :

- Laissez-moi d'abord m'occuper de mon ami. S'il vous plais. J'implore vôtre bonté. Ensuite nous parlerons de mon sang. Mais en ce qui me concerne mon beau Rafleur. Je n'ai rien à me reprocher. Je ne suis pas comme c'est infâmes sang impurs. Mais je suis de sang-mêlé. Donc oui...Vous pouvez me blâmer. Mais juste une once.

Messages : 18 Date d'inscription : 26/08/2011 Localisation : Forêt

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Ses lèvres effleurant les siennes, les sens et l’esprit en feu, Scabior inspira profondément avant de répondre, toujours aussi près d’elle :
– Il ne va pas mourir, je te l’assure. J’ai modéré mon sort. Mais ce n’est pas du tout de te blâmer dont j’ai envie en cet instant précis.
Il glissa son regard quasi-fiévreux et indécent sur sa taille, scrutant chaque parcelle de sa peau, suivant ses courbes, pour revenir lentement à son visage et se fixer sur ses lèvres aussi délicates que des pétales de rose.
_ Ah ma petite ce n’est vraiment pas ce dont j’ai envie, reprit-il. Je te propose un marché. Un marché très simple. Je le libère… Et en échange tu restes. Si sa vie t’importe réellement tu devrais pouvoir faire ce petit sacrifice, hum ?

Il caressa avec douceur son visage, puis envoyant au diable les procédures, sa détermination et le peu de principes qui lui restaient, il la repoussa contre l’arbre, se plaquant contre elle. Il posa alors avidement ses lèvres sur les siennes, une main plongée dans ses boucles et l’autre caressant sa taille. Son souffle était devenu saccadé, incontrôlé… Ses lèvres se mouvaient en un baiser sensuel alors que son esprit le mettait en garde. Il recula alors brusquement son visage. Rassemblant ses esprits, il s’enquit :
– Cet accord te convient-il ?

» La Pancarte écrite personnellement pour Ron !
» Fuck off and die. → Tracey Davis, pour vous mentir.